Coupes, vasques, cassolettes

Les coupes et les vasques ont un rôle utilitaire. Elles font office de support floral comme les vases de Ferdinand Barbedienne, de cendrier, ou encore de vide-poche, destiné à accueillir des fleurs. Elles ont aussi un rôle décoratif, arborant des scènes sculptées, gravées ou simplement par leurs couleurs. C’est le cas de la coupe Orwell en acier tourné thermolaqué et en Bakélite noire dessinée par Christian Duc en 1981 ou encore les coupes jaunes de Mathieu Matégot éditées en 1955. La cassolette est un récipient destiné à contenir des essences ou parfums afin de les brûler. Ces vases sont faits le plus souvent en métal précieux comme le bronze mais aussi en céramique et en albâtre. Leur forme varie. Une cassolette complète possède un couvercle percé de trous pour évaporer les parfums qui se consument à l’intérieur. En architecture, les cassolettes sont des ornements en pierre aussi appelés « pot-à-feu ». Elles représentent des vases en pierre laissant échapper des flammes ou de la fumée de leur sommet. Des noms reviennent souvent pour ce type d’objets comme Matégot, Thomire, Barbedienne, ou encore Georges Pull dont les travaux sur Palissy l’ont conduit à réaliser plusieurs coupes au XIXème siècle.