Bijouterie, joaillerie
Laiton doré ou métal précieux, sertis de diamants, montés sur or 18 carats, les bijoux du XVIIIe au XXe siècle font le bonheur des dames à Paul Bert Serpette. Dessinés par les grandes maisons de couture parisiennes comme Chanel, Dior ou Schiaparelli, ils subliment la femme en signant sa silhouette. Ainsi de Chanel qui décline ses emblèmes dans les parures créées par Gripoix : papillons, camélias, croix ou initiales… Véritables griffes, les bijoux sont aussi le témoignage d’une époque et d’un style comme ceux en métal et galathine signés par la firme allemande Jakob Bengel en 1930 dont les lignes font écho à l’esthétique de Metropolis de Fritz Lang. Les bijoux en bakélite qu’arborait Joséphine Baker sont eux l’emblème des Années folles. Fantaisistes et colorés, ils participent d’une mode qui ne se prend pas au sérieux. Les pierres précieuses ne sont pas en reste à Paul Bert Serpette : rubis, saphirs, diamants ou émeraudes illustrent tout le savoir-faire des mythiques joailliers français de la place Vendôme.