Religieux
Premier genre pictural, la peinture religieuse existe depuis la préhistoire. Des peintures murales vouées au culte animal aux fresques des villas romaines, il ne reste aujourd’hui que peu de traces de la peinture religieuse précédant le Moyen-âge. Au Moyen-âge, c’est une peinture de commande. Elle est utilisée pour orner les murs et autels des églises et des temples. Elle sert aussi de support à la prière comme la peinture des icônes fortement appréciée par la religion orthodoxe. La Renaissance apporte à la peinture religieuse un caractère plus humain et lui confère plus de libertés. En effet de nouvelles scènes religieuses apparaissent comme le Mariage de Marie par Giotto. La Renaissance laisse place au maniérisme qui remet la pudeur au goût du jour, allant jusqu’à censurer les fresques de Raphael au Vatican. La fin du XVIème et le XVIIème marquent le succès de l’art flamand avec des tableaux de Rembrandt ou de Joos van Cleve. Le XVIIIème siècle délaisse la peinture religieuse. Il faut attendre la Restauration au XIXème siècle pour la peinture religieuse revienne en force avant d’être à nouveau placée en arrière plan au XXème siècle. Elle s’incarne par des portrais de saints et des scènes bibliques mais aussi par des représentations de miracles