Abondance de Néoclassique chez Frédéric Chapuis

Si vous cherchez un bronze finement ciselé, un beau portrait ou un service en porcelaine de Paris, Frédéric Chapuis l’a déjà chiné pour vous. Entrez dans sa caverne d’Ali Baba et laissez-vous emporter par la magie des objets et par le plaisir de la découverte de la pièce qui apportera à votre intérieur la touche néoclassique qui lui manquait.

Quel est votre parcours ?

Dans ma famille, nous avions énormément de mobilier ancien, c’est comme cela que mon goût personnel a été éveillé.

J’ai un parcours un peu atypique puisque quand j’ai commencé à travailler, c’était en tant que chef de cuisine. J’ai fait une école hôtelière et entre les services du midi et du soir, plutôt que de rentrer chez moi me reposer, je passais mon temps à Drouot. J’ai commencé à acheter des objets aux enchères pour les mettre en décoration chez moi. J’aimais organiser des diners et quelques amis décorateurs m’ont proposé de m’acheter des choses. Je n’ai pas pu résister longtemps puisque cela me permettait de racheter des pièces d’un meilleur niveau.

A force de fréquenter les salles des ventes, j’ai rencontré des marchands qui sont devenus des amis et qui m’ont proposé de travailler avec eux.

Par la suite, j’ai repris des études à l’Ecole du Louvre en candidat libre afin d’étudier le mobilier des périodes avec lesquelles j’avais le plus d’affinité.

J’ai ensuite rencontré un marchand de Paul Bert Serpette qui avait besoin d’un vendeur pour son stand. Je n’étais pas vraiment rémunéré, mais la contrepartie était que je puisse présenter des objets que j’avais acheté et sur lesquels je pouvais gagner ma vie. Cela m’a permis de me mettre le pied à l’étrier et de partager ma passion pour le mobilier néoclassique avec les clients.

Au début des années 2000, le propriétaire du stand m’a proposé de le racheter et j’ai accepté. Je suis aujourd’hui, toujours installé dans ce même stand.

Que trouve-t-on sur votre stand ?

Je suis spécialisé dans les objets en bronze, de type luminaires, plutôt de la période allant de Louis XVI à Napoléon III, mais sur le thème néoclassique. Je suis amateur d’objets joliment ciselés que j’essai de conserver dans leur état d’origine. J’aime aussi la porcelaine de Paris et étant donné que les manufactures étaient excessivement nombreuses à l’époque, je me retrouve avec énormément d’objets.

J’ai toujours aussi beaucoup aimé la peintre de la même période. J’ai beaucoup de portraits qui sont pour la plupart de petits maîtres du début du 19ème, mais de temps en temps, il m’arrive d’avoir des œuvres de maitres un peu plus prestigieux comme Alexandre-Jean Dubois Drahonet, l’un des peintres officiels de Charles X.

Pourquoi accumulez-vous autant d’objets ?

Cette accumulation est en partie un choix, mais d’un autre côté, je le fais de manière un peu compulsive.
A l’origine, je m’étais dis qu’il était important de présenter aux décorateurs une grande sélection d’objets. Je déballe au fur et à mesure, un peu comme un marchand de tapis. Cela donne aux clients la possibilité d’avoir beaucoup de choix.

Mon stand est constitué d’objets accumulés, mais qui somme toute sont des objets d’excellente qualité.

Quel objet de votre stand souhaitez-vous nous présenter ?

J’aimerais présenter une pièce que j’ai depuis un certain nombre d’années. C’est un service en porcelaine de Paris, de la manufacture de Dagoty et Honoré. La porcelaine est excessivement fine, chaque tasse et chaque soucoupe possède un décor différent avec des motifs de personnages à la grecque, montrant des postures et des drapés magnifiques. Pour le moment, ce service est réservé par un musée car il est très représentatif de l’excellence et du savoir faire de l’époque de cette manufacture.

Pour vous que représente Paul Bert Serpette ?

C’est un endroit unique en France et dans le monde. C’est l’un des marchés les plus éclectique, on y propose des objets de l’époque romaine, jusqu’au XXème siècle et une grande variété de clients très différents peut être contentée. Les marchands peuvent rester fidèles à leur propre gout et peuvent faire partager chaque week-end quelque chose qui leur ressemble.

 

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